
Enivrée de la joie des Anges dans le Ciel,
Je m’en vais mon chemin au fil de l’essentiel ;
Mais qui peut échapper ici-bas aux souffrances,
Et au malheur qui frappe, ailleurs ou dans la France ?
Car la guerre est partout, elle crache son feu
Sur de purs innocents, qui malgré tous leurs vœux
Doivent perdre la vie dans ce monde en folie,
Où leur espoir meurtri devient mélancolie.
Je prie Dieu tous les jours pour que vive l’amour,
Et que meure la mort, au son de ses tambours ;
Car, un jour, c’est écrit, nous abattrons la haine,
À grands coups de clémence et de mille douceurs ;
Nous vivrons dans la paix, libérés de nos chaînes,
Emportés dans un flot d’extatique bonheur.
Renée.

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