
Enivré de couleurs, mon œil s’ouvre à la vie,
À la vie, à l’amour, à tout ce qui fleurit ;
À tout ce qui est beau et jamais ne m’ennuie,
À tout ce qui éclot et jamais ne flétrit.
Tout est frais pour le cœur en pleine efflorescence,
Tout est vrai pour l’esprit plein de lucidité,
Pour l’âme libérée, pure et en nitescence,
Pour qui le vrai repos frémit d’activité.
Étendu face au ciel sous un manteau d’étoiles,
Je repose apaisé, oublieux du destin,
Affranchi de la mort et de ses sombres voiles. —
Parmi de bons amis dans un joyeux festin,
Causant toute la nuit sous une syzygie,
Je peins de l’amitié une belle effigie.

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