Cri du coucou (poésie cucul pour l’été)

Le vent secoue tous mes songes d’ange
qui s’envolent en planant dans les branches
mais où donc se cache ce coucou
qui coucoule haut coucou coucou
je vous traduis son propos volage
’cause I’m fluent in cuckoo langage*

je chante coucou au frais là-haut
comme un oiseau du soleil dingo
mais j’aime aussi l’ombre dans les sylves
de planer au vent tiède des rives
pour l’âme des poètes flâneurs
qui adorent l’amour et ses fleurs

quel malheur pourrait bien me blesser
quel ennui si je monte flotter
dessus les nuées de laine altières
là mon âme-plume est si légère
que toutes mes convictions s’enfuient
et dans l’instant je sais que je suis

coucou !

* Traduction : parce que je parle couramment la langue coucou ;
j’ai laissé « langage » en français pour la rime


En savoir plus sur L’Éveil du Poète

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

En savoir plus sur L’Éveil du Poète

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture