Bribes en vrac

La poésie n’est pas ce que vous pensez.

Devenir poète ? Oubliez ça, ça ne rine à rien.
Devenir poète ? Oubliez ça, ça ne rine à rien

(sauf ici, ou « rien » rine avec « rien », mais il s’agit d’un pur hasard qui n’infirme en rien (en rien) la véracité de l’affirmation que rien ne rine à rien ; malheureusement, je ne peux fournir de preuve pour l’instant… il faut donc me croire sur parole, si ça ne vous fait rien…)


Le Soleil ne se lève pas sur tous. (La Lumière n’éclaire pas tous les esprits.)


Le Soleil flamboie, éclaire et réchauffe, il n’enseigne ni ne moralise.


Mieux vaut cultiver son propre génie que de chercher à éradiquer la bêtise de l’autre.


Nihilisme : si la vie vaut la mort, la mort ne vaut rien. (blablabla)
Nihilisme : si la mort vaut la vie, la vie ne vaut rien. (blablabla)


La vie est la pire épreuve qu’un être humain puisse traverser entre la naissance et la mort.


Amour : amour de soi pour l’autre.


L’Univers : 5% de matière baryonique – 20% de matière noire – 75% d’énergie sombre. Comme nous en savons des choses !


Ni tort, ni raison – exprimer.


La beauté ou l’aspect : la courbe et la droite, le creux (la coupe) et le plein (sous le diamètre du bord).


La vérité : l’existence (recon)nue. Le bien : l’existence bénie. Le mal : l’existence attaquée. Le mensonge : l’existence déguisée. L’erreur : la vision tronquée, ou inversée.


Donnez-moi un dé et je risquerai l’univers.


Le clair : l’ouvert.
L’obscur : le caché.


Parcours, détour, retour – l’Homme chemine.


L’Homme est un animal, l’animal n’est pas encore un Homme.


L’extase : sortie de soi. L’enstase : entrée en soi.


L’argent : le fluide des échanges.


Les deux peurs fondamentales : la mort et la folie – la peur du corps et la peur de l’esprit.


Diogène ne cherchait pas un homme avec sa lanterne allumée en plein midi, mais l’Homme, parce que Platon ne parlait pas d’un homme particulier, mais de l’Homme, de son idée, l’idée (l’idéal) de l’Homme.


Déjà que l’Homme est condamné à être, s’il faut en plus qu’il se condamne lui-même à être quelque chose, alors il n’est pas sorti de prison l’auberge.


L’amour n’est pas une fleur, il ne se cultive pas.


Vivre : (jouer à ) être soi. Mourir : (jouer à) être tout (ou rien)


Réponse au « Si Dieu n’existe pas, tout est permis. » de Dostoïevski (Les Frères Karamazov
, XI – VI): Oui, si vous vous affranchissez de toute morale, non si vous conservez l’éthique.


Seuls les imbéciles recherchent la victoire à tout prix. Le sage, lui, ne demande que la justice.


Frein à la pensée : l’ergotage.
Fin de l’ergotage : la pensée.


La vision crée la réalité.


N’arrose pas et tu ne seras pas éclaboussé.


Il n’y a ni hasard, ni déterminisme, mais que des probabilités.


La vie est une loterie. Pourquoi s’en prendre à celui qui remporte le lot ?


La Terre, ou comment se payer un voyage autour du Soleil gratos.


« Je le répéterai sur tous les tons : le monde n’est habitable qu’à la condition que rien n’y soit respecté. »  — Georges Bataille


Rien n’est sacré, tout peut se dire


La délation appelle la délation.


La liberté n’est pas une affaire sérieuse, sauf dans les fers.


Splendeurs et misères de l’Univers et du moi. Bouche bée devant les splendeurs de l’Univers, mais bouche cousue devant les misères du moi.


Convergence et conformisme, divergence et génie.


Je suis une roche, je suis une ronce, je suis un chien, je suis un chant, je suis un chemin cheminant sans fin.


À temps perdu, je fais le mort, j’apprends à être mort. Difficile exercice, mais je sens que ça avance et que la fin de l’exercice approche…


Ne me lisez pas, j’écris n’importe quoi. Et vous ?


Je connais des débiles qui vous assènent des platitudes sans nom d’un air triomphant comme s’ils venaient d’inventer la lune.


Quand je me pose une question, je me demande toujours : Est-ce une bonne question ? idem pour la réponse.


La superbe vous aveuglera, la présomption vous perdra.


Il est si facile de rapporter ce que d’autres ont pu dire ou écrire, mais créer soi-même quelque chose de neuf, d’inédit, et qui fasse sens, ah, mais c’est là une tout autre histoire !


La femme est obsédée par ses seins, que ce soit pour les montrer ou les cacher. Le cancer du sein y serait-il lié ?


Que la femme montre ses seins comme l’homme montre son torse nu, et nous parlerons ensuite d’égalité homme-femme.


Ne cherche pas à fuir la dualité, ne cherche pas non plus à te fondre dans l’unité, observe plutôt la danse des contraires que toutes choses exécutent depuis le début des temps.


Enigme : Mieux vaut être seul et accompagné, qu’accompagné, mais seul.


Quand j’ai réalisé que jamais je ne pourrais posséder l’Univers, je perdis soudain un certain intérêt pour la vie et me crus enfin devenu sage.


La femme est plus forte dans ce qu’elle est (XX), mais incomplète par ce qu’elle n’a pas (Y).


L’éternité n’existe pas. N’existe que l’instant présent qui a valeur « zéro » entre le passé et l’avenir. Additionner tous les instants « zéro » ne produit toujours que « zéro ». L’éternité ne serait donc pas le temps infini mais l’instant vide.


La vie est un mauvais film dont on connaît la fin d’avance : Ça finira mal !


 


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