
Sa bête*, ayant trop chanté
Tout l’été,
Flancha toute dépourvue
Quand la baise fut venue :
Chantal suça le morceau
Qu’elle crut un vermisseau.
Elle plaignit sa famine
Chez la pute sa voisine,
La priant de lui prêter
Du sexe** pour subsister
Jusqu’à la passe nouvelle.
« Vous me lécherez, dit-elle,
Vous, ou bien votre animal,
Car jouir est le principal. »
La pute se veut prêteuse :
D’amour, de cul à défaut.
Forniquiez-vous par temps chaud ?
Fit Fannie à l’emprunteuse.
— Tout en jouissance venant
Je baisais, ne vous déplaise.
— Vous baisiez ? J’en suis bien aise.
Remettons-ça, maintenant.

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