
L’un baptisé Rimbaud, l’autre appelé Verlaine ;
De source l’un Voyant, quand l’autre est en travail ;
Ménage délirant dans des amours vilaines,
Où saillit le génie au sublime éventail.
Envoûtés sous l’Azur par les monts et les plaines,
Sur la route d’un Monde enchâssé dans l’esprit,
Ils burent le nectar à la pure fontaine
D’une Muse exaltée, ivre de leurs écrits.
Le Beau soudé au Laid engagea la bataille
Des Voyelles en rire, allumées de couleurs,
Des consonnes crispées, couvertes de douleurs.
L’avenir vous salue du fond de sa grisaille,
Poètes de lignée éteinte au souffle igné,
Soleils d’or à notre œil d’incultes éborgnés.

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