
(À mon Ange-étincelle)
Ma Muse est éplorée et ne peut que pleurer ;
Moi, d’elle amoureux, je la voyais lumineuse
À charmer le Jardin de mes jours et fleurer
Mon cœur plein d’ivresse et mon âme voyageuse,
Insoucieuse du temps et de ses tourments,
Au séjour des divins cieux de mes rêveries
Vignobles sidéraux constellés de sarments,
Les nuits de clair triomphe sur mes beuveries.
Dépouillée d’un bonheur du malheur foudroyé,
D’une mer de larmes son regard s’est noyé ;
Mon cœur en chavire à la contempler si triste ;
Mais je demeure pour elle à jamais amant —
J’inventerai un feu secret, moi l’alchimiste,
Pour que flambe la joie dans ses beaux yeux aimants.

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