La revanche des Muses folles…

Les Dieux jalousent sa chaste et large prunelle éclatante à rembrunir les Anges prisonniers de cieux déchirés au triste regard de pleureuses étoiles (rimbaldiennes ?) sur le chemin sablonneux de son cœur en vacances crevant de voyances en errance sous les ondes ombreuses d’inspirés fous dans d’inouïs fracas de comètes déchues en chute dans l’infini désœuvré se couvrant des lambeaux d’une âme blessée par les chiennes de la vie de chair abasourdie au réveil glorieux de ses pensées interdites sous les cils immodestes d’un Chat cosmique oui Madame éternellement mystérieux qui zyeute les gisantes maigreurs des corps roulant aux pieds de Femmes d’inutile beauté se pavanant dans un Cosmos sans âme dont le dôme fléchit sous son propre poids mal éclairé de la nitescence d’une larme quand l’émotion déserte son cœur rené torturé d’une question à prendre d’assaut les âmes rebelles aux matériaux bruts du poème Néant Lacté qui étouffe les baisers noirs et blancs d’une mort-renaissance planifiée toujours péchant de la pêche aux bijoux des abysses finis et gris ou noirs aux appâts des putrides idées de l’Inconscient souillé des coulées purulescentes de l’Esprit d’antihéros aux visions inachevées et indignes du Soleil affronté aux reflets des Astres détrempés aux ruisseaux de la passion ruisselant de saphiriques splendeurs où le sang rouge et bleu roule en trombe jusqu’au pied de l’Amour sous les tours abattues d’un Lucifer honteux près des seuils infranchis de célestes Manoirs où couve la rage ailée d’Aigles en colère contre des Hydres vidées de leur impure moelle mêlée de lymphe verte et laiteuse de longtemps sucées aux incandescentes auras d’Êtres astraux toujours à naître quand la cosmique illusion chevillée au corps rendra l’âme dans le soupir du sombre délire des ombres et des fausses lumières qu’embrase à rebours le Poète ensanglanté qui s’endort dans le berceau des Songes de la Mer aux infernales et algueuses Sargasses à l’instant précis vaincu dans le doute et les soirs amers d’un Temps livide et inverse au son plaintif des regrets roucoulants de rustres Muses qui chantent en s’égosillant le cortège des Morts cordés en attente du Pire… encore Lui… oui le Pire, le Bien s’est fait damer le pion… comme toujours…


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