
Vêtue d’un pyjama à fleurs myosotis,
Parsemé d’écureuils grelottant sous le givre,
Ses réveils alanguis et ses fous chuchotis,
Charment son fier chéri que ses yeux verts enivrent.
Blottie contre son corps au galbe arcadien,
Elle noue ses bras doux au beau cou vulnérable
D’Ulyoz, scrutant les Ciels d’or canadiens,
Que les dieux ont muni d’un œil impénétrable.
Enlacés, ils frissonnent en cœur, bienheureux,
S’échangeant de petits mots tendres d’amoureux,
Embrasés de baisers… et grisés de caresses…
Te voilà, Pénélode ! Et ce héros ton dieu,
Dans l’amour transcendant tout enceint de promesses,
Enflammés d’absolu, sans souci des adieux…

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