Innocente ivresse

Quand j’allume un houka bourré de cannabis,
Je nargue autant la Mort que son chien Anubis ;
Je plane bienheureux sur un rose nuage,
Plus haut que Jupiter et que tous les dieux sages.

De ce monde toqué, il faut bien s’évader,
Et laisser notre esprit aux Cieux se balader
Par-delà la pensée pour tomber en extase ;
Le moyen vaut pour tous, qu’on soit futé ou nase.

Qu’on soit prophète ou saint, condamné ou maudit,
Une ivresse innocente, un expert vous le dit,
Ne peut nuire qu’à ceux qui forcent sur la dose.

Alors, fuyez l’ennui et flottez en osmose
Avec les Immortels, ces transcendants oiseaux —
L’âme fondue au Tout fume à tous les fourneaux…

Note : J’ai pris dans ce poème le contre-pied de la vertu, car je déconseille à tous de consommer du cannabis ou du haschich, ces substances très dangereuses pour la santé et qui peuvent faire perdre la raison, inciter à des crimes immondes, ouvrir les portes de l’Enfer et condamner à la damnation éternelle. Tenez-vous-le bien pour dit, car on ne rit pas avec ces choses-là ! ;-) — Cf le film américain de 1936, Reefer Madness (dont une version colorisée, en version libre sur la Toile)


En savoir plus sur L’Éveil du Poète

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

En savoir plus sur L’Éveil du Poète

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture