
Étendus dans la mort pour leur dernier repos,
Ils ont quitté la vie et ses peines sans nombre,
Sans souci désormais de leur corps indispos
Et des luttes sans fin entre lumière et ombre.
Entendez-vous l’oiseau chanter sur leur tombeau ?
Et la fleur qui frémit au vent frais de la vie,
La voyez-vous fleurir en ce monde si beau,
Si beau que de l’amour il donne à tous envie.
Hélas, aucune joie n’est jamais sans douleur
Suivie, mais notre Terre est un lieu bien étrange
Où tous les fruits amers font rêver de douceur,
Où même le Démon admire encore l’Ange.
Gardons en nous l’espoir d’un jour nous libérer,
Et d’opposer au mal le bien en transcendance,
Dans un cycle sans fin, où jadis sidérés,
Nous revivrons heureux l’extase de la danse.

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