La Confession d’un Poète

Je ternis mon génie en imitant les maîtres
Je vernis des pastels fades sans innover
Je gémis dans des vers enchaînés au paraître
Je languis sans espoir de jamais me trouver

Je fulgure d’obscur esprit surréaliste
Je folâtre à des jeux qui jouent avec des mots
Je bous des bouillons clairs au fumet réaliste
Je scande les mièvres poèmes des margots

Je rougis des vers nus dénués de métrique
Je blanchis des vers nuls ornementés d’accents
Je noircis dans la nuit des vers blancs et dolents

Je cherche mon chemin car je suis erratique
Je clos ma litanie par ce bien triste aveu
Je vagis de vains mots qui meurent sans musique


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Réponses

  1. Magnifique poème. Vous avez une très belle plume. J’ai pris un réel plaisir à vous lire

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  2. Merci, Gyslaine, de votre élogieux commentaire. Des plumes, j’en ai plusieurs, mais je sors toujours la plus belle pour plaire à mes fans 😉.

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