
(À celles et ceux qui voient la mort en face…)
Sois toujours prêt, Mortel, car la fin n’attend pas ;
Règle vite tes comptes avant le trépas,
Occupe tout ton temps à tenter de bien vivre,
Pour céder à son heure à la Mort qui délivre.
Je voyage au centre du Vide et du Néant,
Là où la vie s’éteint dans l’abîme béant ;
Qu’est pour moi l’Univers, qu’est pour moi l’existence,
Si l’éclair de l’esprit n’éclaire leur présence ?
Tout le jour et la nuit, j’interroge le Tout,
Je traque le mensonge et la folie partout,
Et j’abats sans humeur la stupide ignorance.
Ne te laisse guider par nul autre que toi
Pour préparer l’instant de ta vraie délivrance,
Afin que sur le sort règne ton cœur en roi.

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