
Je me pris à prier pour la Beauté du monde,
Quand aussitôt s’ouvrit des Hauts Cieux et féconde,
Une lumière neuve éclairant l’Univers,
Éclatante et si douce à m’inspirer des vers.
Le Soleil généreux et la Lune songeuse
Escaladaient le ciel en courses voyageuses,
Leurs deux flambeaux unis, et louaient chaque instant
D’un parcours éternel dans des cercles constants.
Les contemplant, mon cœur chavire dans l’extase,
Soûlé de pur nectar dans une sainte stase,
Succombant à l’amour et dans la joie des dieux.
Prends plaisir, ma chère âme, aux trésors de la Terre,
Exhausse ton esprit, dessille tes beaux yeux,
Et le grand Joaillier couvrira d’or les pierres !

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