Dans l’ici maintenant

Aux Propylées astraux s’embrunissent les ors
De soleils endormis sur le tombeau des Mondes,
Oublieux des splendeurs des somptueux décors,
Où s’éteignent les feux aux lueurs vagabondes.

Si là-bas en secret mille dieux d’outremer
Se revêtent la nuit des frusques d’outre-tombe,
C’est pour boire ahuris le noir nectar amer
Que leur offre un Hermès terré aux catacombes.

Chevauchant des trous noirs, des âmes tout en quarks
Jouent en pérégrinant aux pourtours des géhennes,
Puis fleurissent la Vie dans de cosmiques parcs —
Pour elles, c’est Noël aux magiques étrennes.

Vers le soir la Déesse escalade les cieux,
Là où tout s’ébaudit au désarroi des Papes,
Ma Déesse adorée, jalousée par les dieux,
Et retombe sur Terre à l’heure des agapes.

Que revienne le temps des amours éternels,
Dans l’ici maintenant, sans souci d’aucune heure,
Quand la chair et le sang, dans l’esprit fraternel,
S’entremêlent dans l’Un pour une Vie meilleure.


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