Le vain rêve d’un Séjour Éternel…

Du Big Bang aux trous noirs, dans l’abîme du vide,
L’Univers tourne en rond, tourne en rond sans raison,
Embrasant dans la nuit, éclatants ou livides,
Ses astres de lumière et de feu à foison.

Sans raison l’être humain imite le modèle,
À toute heure contraint de suivre le Canon,
De tout temps obligé de se montrer fidèle,
Bien qu’il rêve impuissant de pouvoir dire non…

Sans répit le Grand Tout va roulant à sa perte
Jusqu’aux confins du Froid et du Rien terminal,
Et doit s’ensevelir et flotter, noir, inerte,
Privé du rêve d’or d’un regain germinal.

Que peut le pauvre esprit, que sans cesse s’attendre
Au même sort prévu pour toute âme d’un jour ;
Jamais il ne pourra de la mort se déprendre,
Hors de son rêve vain d’un Éternel Séjour.


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