
Dans ses tableaux ombreux, les vers si ténébreux
Du grand Victor Hugo n’éclairent plus personne,
Hormis des érudits de moins en moins nombreux,
Égarés dans un monde inculte où ils détonnent.
Sa Légende et son Dieu, qui les aura bien lus ?
Ses romans, plus vivants, se montrent populaires
Chez la masse qui cherche une voie de salut
Dans une humanité d’esprit libre et solaire.
Viens vite à son secours, Victor, ô, grand Victor,
Puis, si l’Esprit le veut, rends plus léger le sort
Sombre et vide d’espoir de l’Homme sans ivresse ;
Rallume ses désirs éteints, jadis si chauds ;
Redonne-lui la vie, Hugo, et en sagesse
Qu’il relise tes vers pour guérir ses défauts.

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