
Je chevauche Gaïa sur la route des Cieux,
Abolissant le Temps dans la sombre carrière
D’un Univers si noir sans raison, et mes yeux
S’illuminent d’amour et de pure lumière.
Je voyage sans fin jusqu’aux confins du Tout,
En chantant sous la Lune et la toile des astres,
Où la vie est magie, où la vie est partout,
Quand l’âme s’émerveille et se rit des désastres.
Je chasserai du cœur le spleenétique ennui,
Pour désarmer la mort qui cédera aux termes
De l’ultime sagesse, ennemie de la nuit.
Affranchi par l’esprit qu’aucune idée n’enferme,
Je serai libre enfin de toute déraison,
Dans mon être exalté, en pleine effloraison.

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