Entre deux vides bien tassés…

Aux pseudopatrons à l’esprit pseudopoétique…

***

Le gracier, lui ? posa-t-elle. Le mérite-t-il ?

— Non, la guillotine ! trancha-t-il, ou l’exil forcé temporaire… Quoique ce ne soit qu’une bien douce punition…

— Bonne idée, renchérit-elle, ça lui apprendra… Et notre image de pouvoir sera sauve…

— Oui, c’est le plus important, conclut-il. (In petto : À bas les têtes qui dépassent ! Mais à défaut de la sienne, coupons-lui au moins ses Privilèges !)


***

Je chanterai à l’orée de la fin l’inversion des fatalités et l’ultime raison des mondes naissants ou déjà nés, mais aveugles encore par trop de lumières sourdes et coalescentes et si lentes à transpercer au fil des jours d’une épée à la lame infrangible la mort injuriée et maudite par les langues noircies des sépulcres et des visages blanchis qui verseront des larmes msouillées du sel conventionnel de l’hypocrisie — Ah ! douleurs de la vie corsetée dans d’_a_b_s_u_r_d_e_s vérités humaines trop peu si peu niet?éennes quand s’impriment en incandescence les temps abscons dans des espaces impénétrables par l’âme effilochée et moderne Oh ! si moderne ! (mon œil !) dans la sotte naïveté des cœurs implosés en fol ennui (à défaut de réelle imagination…) et sottes revendications égoïques qui se coulent l’une sur l’autre telles des laves durcies et tressées en bouquets de de de de ce que vous voudrez (ben, non, ça s’peut pas, ça…) et patati tatata NON JE N’AIME PLUS LES FLEURS QUE DE MACADAM !

Elle était là cette femme naïve aux grands yeux verts sur le monde implorant son cœur assoiffé pour plus d’amour Oh ! l’amour ! de lui peindre un ciel couleur de rêveries (de niaiseries ?) de lui recoudre l’âme par trop d’errances déchirée et fourbue jusqu’à l’os et lui promettre l’oubli à ses heures d’ennui et demie (TOUJOURS, 24/7…) quand les Roméo se perdent au loin et loin de sa couche amoureuse trompant son éternelle lubricité fidélité et ses si beaux yeux verts (la suite de ce manuscrit médiévo-fantasy est malheureusement perdue… dommage… j’aurais bien aimé en connaître la suite…)

[Intermezzo et finale]

Ce volcan — là — (le voyez-vous ?) que vous ne savez point crache ses onyx et ses opales en vain et ses pétales pierreux et de cendre dans les visions désaxées de l’orbite psychédélique hallucinée du grand mage Leary qui repose en paix pour la paix du monde and love (notez-le bien pour ne pas l’oublier…)

Non, qu’on n’insiste pas ! Ma décision est prise ! Je ne chanterai plus la folie incurvée de vos fausses droites et droites gauches aux si sinueuses morales et blablabla* et blebleble* et bliblibli* et bloblobo* et blublublu*, mais jamais non jamais (n’insistez pas, non, ma décision est prise !) les frelatés et stupides, c’pas ? vrai ? blyblybly*. Car moi je suis un poète à la poésie génitale et semeuse de mondes in vitro que je dédie aux infertiles esprits de la Terre Mère (foutus clichés)… aux petits patrons à l’esprit pseudopoétique étriqué et sans envergure pour le dire pléonastiquement de de de d’esprit qui nous squattent les esprits de la tête-z-aux pieds tel un ver dans la pomme verte et le vers rose dans le poème sans couleurs…

* Désolé, aucune traduction disponible, le traducteur maison étant présentement en congé ma maladie, et je ne suis personnellement pas assez versé en blangue pour prétendre le remplacer…

***

Qu’est-ce au fond qu’un fou
qu’un esprit creux et sans fonds
sans tête ni queue

***

(Ai-je pensé à quelqu’un/e ?) [Surtout, ne le répétez pas, elle/il est paranoïaque…]

[Dédié à tous les p’tits gérants de la Terre qui s’amusent à l’être, MAIS QUI NE SONT RIEN hors de leur tête !]

Note : ce pseudopoème est codé et possiblement chiffré à triple tour… (mais je tairai ce secret pour conserver son cachet de mystère à ce texte ridicule…) Si, par un sérendipiteux hasard improbable, quelqu’un de futé (je ne lui en prête pas tant…) venait à en découvrir les ésotériques ficelles, eh bien, qu’elle/il garde ses découvertes pour elle/lui, parce que ça ne m’intéresse pas le moins du monde de savoir si… (ici, une malencontreuse lacune dans l’original, ce qui rend le propos encore plus acroamatique pour les oreilles sourdes et qui se plaisent à l’être), etc…

Copyleft 2022 L’enfer me ment, Poète Untel


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