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L’Éveil du Poète

I.

Au désert de l’esprit s’enlise le Poète
Dans l’ombre d’une nuit où se perd son chemin.
Ses mots, vidés de sens, alourdissent sa tête,
Et sa plume se casse au creux du parchemin.

Il scrute l’horizon d’un ciel noir et stérile,
Où nul astre ne luit dans la nuit qui s’endort.
Ses vers sont vains échos de soupirs inutiles,
Un néant revêtu des habits de la mort.

II.

Un souffle doux pourtant caresse ses paupières,
Un murmure lointain, promesse d’un azur
D’où naîtra des noirceurs un monde de lumières,
De rayons d’aube neuve éclairants et très purs.

Surgie de la grisaille, une étincelle brille,
Un frisson plein d’espoir annonce un nouveau jour.
Le silence se tait dans la nuit qui scintille,
Et le cœur du Poète renaît à l’amour.

III.

Des mots fusent enfin, ardents plus qu’une flamme,
Étoiles en cascade et bijoux d’univers.
L’ivresse de l’instant réenchante son âme,
Où rime un nouvel air que psalmodient ses vers.

Il voit dans le Cosmos des couleurs infinies,
Brillantes vérités à ses yeux brasillants.
Dans l’âme libérée, au grand Tout réunie,
Se fait l’ombre lumière et la nuit feu vivant.

IV.

D’un œil illuminé, il contemple la Terre,
Reconnaissant partout le sceau d’or du Sacré.
Dans chaque coin du ciel, se révèle un mystère,
Un trésor éternel pour l’Homme consacré.

Sa quête couronnée, l’Univers se révèle :
Sa magie l’éblouit dans l’Éveil de l’esprit.
Le Poète, libre enfin sous l’arche éternelle,
Habille de beauté la chair de ses écrits.

***

Tout enfant naît Poète, mais au fil du temps et de la vie plus rien ne rime pour sa froide et aveugle raison.

Bienvenue sur le site du Poète Untel, consacré à la poésie au sens large du terme ; il s’adresse d’abord aux Poètes demeurés enfants dans l’âme et à tous les autres ensuite. Ce n’est pas à son créateur, mais à vous de l’apprécier et de la qualifier, si les petites cases ont encore le don de rassurer votre esprit.

Vous trouverez sur ce site de la poésie néoclassique sans thèmes bien précis, qui se cherche et parfois se trouve, des mukis, des haïkus et autres tankas orthodoxes dans la forme seulement, des réflexions insipides et sans grand intérêt, des citations vieillottes que l’on peut trouver ailleurs de toute façon, et autre chose si le cœur nous en dit.

Un mot sur le Poète Untel :

Né il y a peu et mort bientôt, probablement au dernier jour de sa vie, ce pseudo-poète amateur sans formation formelle, non engagé, mais dégagé, n’a que faire d’une cause ou d’une autre… La seule cause qui vaille, selon lui, c’est de se libérer de toutes les causes, de toutes les entraves aliénantes, de quelque nature qu’elles soient. Certains appellent cela la liberté. Il soutient que l’être libre ne sert à rien ni ne s’engage à servir quelque cause que ce soit. C’est une position, sinon une posture, qui se défend et qui n’a pas plus de valeur que toute autre position alternative.

Ce pseudo-poète mondialement inconnu s’amuse à faire des vers et des phrases pour le pur plaisir de voir comment s’enchaîneront les mots couchés sur papier, réel ou virtuel, sans aucune intention de signifier une chose plutôt qu’une autre, sans se complaire dans des émotions soi-disant personnelles ou dans des idées toujours d’emprunt, car tout en ce monde n’est que conventions auxquelles chaque être s’identifie… ou pas…

Note : pour une lecture des poèmes plus confortable sur les smartphones, tournez l’appareil en mode paysage.

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